Coups de coeur

les premiers coups de coeur de la rentrée 2013/2014

Première semaine de nouveautés pour cette rentrée et c’est parti sur les chapeaux de roue ! Et on peut dire que nous avons déjà de sérieux titres proposés temps sur le fond que sur la forme.

colone couvCommençons par le fond avec deux récits historiques et notamment avec un nouveau scénario de Christophe Dabitch aux éditions Futuropolis avec Nicolas Dumontheuil au dessin. Après Jéronimus qui relatait l’histoire de Jéronimus Cornelisz au début du XVIIe siècle et de son périble à bord du Batavia, l’histoire d’un naufrage; après Abdallahi (le serviteur de dieu), le récit du voyage de René Caillé au Début du XIXe siècle, au moment où l’on essayait de cartographier l’Afrique, le périple de 4500 kilomètres de cet homme qui se convertit à l’Islam afin de lui permettre d’être accepté au sein d’une tribu nomade et de réussir à traverser les régions désertiques qui réduisaient à néant les différentes tentatives des expéditions précédentes. Ces deux histoires étaient illustrées avec majestuosité par Jean-Denis Pendanx.

colone extraitCette fois, avec La colonne, un récit qui sera en deux parties, c’est un sujet épineux auquel les deux auteurs s’attaquent, mais ils nous en donnent une libre interprétation de l’histoire mais en respectant les faits historiques concernant la mission Voulet-Chanoine. Etant donné la liberté des auteurs, les noms ont été changés. En 1899 le capitaine Paul Boulet et le lieutenant Julien Lemoine se préparent à Paris pour leur départ vers l’Afrique centrale. Leur mission va être de recruter des hommes sur place et de participer à l’effort d’agrandissement de l’empire colonial Français.

Souley est l’un de ces soldats Africains, c’est lui que nous découvrons dès la première page de l’album, assis, silencieux et songeur. Les vautours qui l’entourent laissent présager la mort qui entoure l’homme adossé au mur, et effectivement le capitaine Boulet gît à ses cotés, mais c’est l’esprit qui s’adresse à lui qui nous intéresse. Cet esprit aux allures d’idoles Africaine n’est autre que l’esprit incarné de la colonne et c’est lui qui va nous raconter l’histoire de Souley, de Paul Boulet, Julien Lemoine et de tous ceux qui ont vécu l’aventure qui nous intéresse. Donc en alternant les discussions entre l’esprit et Souley et les flash-backs, Christophe Dabitch nous retranscrit ce pan de l’histoire méconnu, avec le dessin de Nicolas Dumontheuil qui permet de mettre une touche humoristique dans les faciès de ces colons à l’origine de ce drame.

guerres silencieuses couvContinuons avec cet autre récit, celui de Jaime Martin, qui revient sur une histoire qui le touche personnellement. Dans Les guerres silencieuses, publié dans la collection Aire Libre de Dupuis, l’auteur vient nous parler de sa famille d’origine espagnole, de ceux qui ont connu le Franquisme, et du choc des générations pour ceux qui ont suivi et pour qui cette époque reste encore un sujet difficile à aborder avec leurs ainés.

guerres silencieuses extraitC’est une histoire si proche de nous et pourtant il nous en aura fallu du temps avant que l’on en apprenne plus sur l’ingérence de la France en Algérie, ou bien dans le cas qui nous intéresse, de l’Espagne au Maroc. Je ne dis pas qu’il n’était pas possible d’avoir des informations, seulement que la tâche n’était pas aisée. En dehors d’une démarche personnelle de recherches et d’enquête, ce n’était pas à l’école que l’on pouvait aborder ces sujets, et en ce qui concerne les témoignages familiaux, il a fallu attendre parfois bien des années avant que ceux qui ont vécu ces moments historiques témoignent, y compris à leurs proches.

Dans Les guerres silencieuses, c’est à l’occasion d’une réunion de famille que Jaime va en apprendre un peu plus sur ses parents et son père en particulier. Alors qu’il est en panne d’inspiration pour son prochain récit, il profite d’une discussion à table avec sa famille pour en demander un peu plus sur ses parents, notamment savoir comment ils se sont rencontrer, c’est surtout l’occasion de détourner l’attention de son père qui s’appesantit une fois de plus sur l’époque de son service militaire. Mais ce que Jaime ne sait pas encore, c’est que ses questions sur la vie de famille sont intimement liées à celles de son pays: dans quel contexte ses parents ont grandi, l’histoire d’un pays qui a connu une guerre civile, une présence religieuse forte, un pays qui fait parti de ces anciennes nations qui colonisèrent une partie du reste du monde, ce qui en faisait une des nations les plus fortes du monde et dont l’histoire actuelle nous prouve la fragilité. Un récit qui nous permet de partager les réflexions de l’auteur sur sa vision de l’histoire, tant personnelle que dans un contexte mondial.

rabate extraitAvez vous lu 3 secondes de Marc-Antoine Matthieu? Ce livre, curieux, qui nécessitait une lecture minutieuse afin de suivre le récit sans paroles, d’une série d’évènements qui se succédaient et que l’on découvrait au gré des reflets qui s’enchainaient, et nous permettait d’avoir une vision d’ensemble au terme de notre lecture et d’ainsi pouvoir répondre aux questions que l’auteur nous avait posé avant de commencer notre lecture.

3 secondes couvEt bien c’est au tour de Pascal Rabaté de nous présenter une nouvelle œuvre originale, qui va donner au lecteur l’occasion de jouer avec le livre qu’il tient entre les mains: Fenêtres sur rue, chez Noctambule, une collection de Soleil.

C’est un livre « accordéon », entendez par là qu’il se déplie, donc attention à ne pas vous faire surprendre au risque de voir l’album vous échapper des mains. L’idée: une façade dans une rue quelconque, regroupant une laverie, un bar, un immeuble d’habitations… rien de plus classique de ce que vous trouvez dans n’importe qu’elle rue. A chaque fois que vous tournez la page, des changements sont survenus, il faut donc chercher à retrouver les « différences » (comme le jeu des 7 erreurs) d’une page à l’autre afin de retrouver où les personnages se trouvent à présent et aussi de comprendre l’histoire que Pascal Rabaté a inventé cette fois-ci: Une pièce sans paroles en dix tableaux et un décor.

Rabaté nous l’a déjà prouvé, que ce soit dans ses albums ou bien dans ses films, il aime jouer avec les effets visuels. En plus de l’histoire, vous pourrez également vous amuser à dénicher toutes les références glissées dans l’album.

ame couvAutre histoire sans paroles (ou presque), l’auteur de Toby mon ami revient avec une autre histoire publiée dans la collection Shampooing de Delcourt: Ame perdue de Gregory Panaccione.

ame extraitLa tempête fait rage, dans ce décor désolé, un petit être se réveil, il est allongé sur le sol, le nez dans l’eau, et le niveau monte, il est donc nécessaire de trouver un abri, et à défaut d’être au sec celui-ci sera au moins élevé. Ce qui permet à notre petit bonhomme de voir ce qui l’entoure, c’est à dire en dehors des cailloux… pas grand-chose.

Tiraillé par la faim, côté soif c’est pas l’eau qui manque, cet étrange énergumène va erré jusqu’à rencontrer les différentes formes de vie qui composent la faune alentour, si certains incitent à garder ses distances, une bande d’insectes quant à elle va peut-être donner une solution pour pouvoir se sustenter.

Point trop n’en faut, je me tairai donc pour vous laisser découvrir la suite de ses aventures, les charmes de l’histoire, du dessin et du personnage raviront les amateurs de récits poétiques et originaux.

Et oui, comme je vous le disais un peu plus haut, la mule était chargée pour cette première vague de nouveautés et il me reste encore deux titres à vous présenter.

le silence couvCà et Là n’a de cesse de faire du bon travail éditorial, cette fois c’est une œuvre indépendante d’origine Australienne qu’ils nous traduisent: Le silence de Bruce Mustard, un récit en noir & blanc qui me plait tant pour le dessin que pour l’histoire (je n’y peux rien si cela me fait toujours plaisir quand on titille le milieu artistique). Voici un couple immergé complètement dans le monde de l’art, Dmitri est artiste peintre, actuellement il n’est guère productif, non pas qu’il est en manque d’inspiration, seulement il se pose La question, quel est l’intérêt de peindre, quel est le rôle de la peinture et du peintre dans notre monde moderne, surtout dans l’univers artistique tel qu’il est définit dans notre société. Sa compagne, elle, n’a que faire des questions existentielles que se pose son conjoint. Choosy McBride travaille pour une galerie artistique d’art contemporain, donc pour elle le milieu artistique lui convient totalement, puisqu’elle fait partie de ceux qui le régissent et qui en vivent le mieux. C’est pourtant à l’occasion du montage de sa prochaine exposition qu’elle est amenée à se rendre dans la maison reculée de l’artiste exposé afin de la préparation de l’évènement. Elle décide d’y aller accompagnée de Dmitri, et c’est aussi l’occasion de trouver la trace d’un peintre dont elle a découvert une œuvre mais dont on ignore l’identité, seul l’endroit où la peinture a été acquise, qui se trouve à proximité de leur lieu de destination, est connu. Cela va être l’occasion de bouleverser les idées de chacun. Un bijou !

chpeau couvEt le meilleur pour la fin: Chapeau melon et bottes de cuir, une adaptation en Bande Dessinée de la série culte pour une histoire complète par Grant Morrison, Ian Gibson & Anne Caulfield. Publier par Soleil dans sa collection Comics qui présente également les raretés d’Alan Moore.

chpeau extraitVoici l’occasion de retrouver John Steed, Emma Peel et Tara King dans une histoire originale qui respecte l’humour british avec le flegme de rigueur. Une intrigue qui touche la sécurité du territoire, une série de meurtres mis en scène autour d’un club obnubilé par les jeux. Le dessin, l’histoire, les décors… respectent pour les plus puristes de la série tous les ingrédients qui pouvaient plaire au téléspectateurs.

Peut-être une des sorties les moins attendues mais une des plus incontournables pour les amateurs de l’humour britannique.

Et comme nous sommes joueurs, nous reviendrons en deuxième semaine !!!

 

 

 

 

 

 

 

Une lueur d’espoir

Perdu au milieu des flots, une source de lumière jaillit, le marin est toujours content de retrouver l’éclat de lumière que diffuse un phare dans la nuit. On se sent moins seul, et quand il y a encore un gardien dans cette tour de feu, ce qui se fait de plus en plus rare, on a toujours une pensée pour l’homme seul qui prend soin de nous indiquer le chemin, parfois même, on ressent une chaleur qui nous réchauffe le cœur.

3 eclats couvLe regretté Bruno Le Floc’h, qui nous a quitté en 2012 aimait le mer, et les quelques histoires qu’il a bien voulu nous faire partager débordait de cet amour, que ce soit de l’aventure avec sa dernière série, Chroniques Outremers aux éditions Dargaud, ou encore ses récits de vie en bord de mer, Au bord du monde, Une après-midi d’été, Saint-Germain puis rouler vers l’ouest

3 eclats extraitAvec trois éclats blancs, il s’est intéressé à ces forteresses solitaires qui émergent au cœur de la mer, et plus précisément au moment où l’une d’entre-elle s’ apprête à le faire.

Nous sommes en 1911, un jeune ingénieur débarque dans un petit port de pêche avec la mission de construire un phare. Si vous vous doutez bien que la tâche ne lui sera pas aisée, la passion qui se dégage de ce jeune homme l’aveugle et pour lui, la difficulté du labeur à venir sera une découverte. Ce n’est pas seulement les ennuis liés à l’ acheminement du matériel que la difficulté de la mise en œuvre des travaux auxquels il va être confronté. La rudesse des éléments, cette force incommensurable et infatigable de la mer, les tempêtes ravageuses qui pourraient saper le moral de plus d’un homme, les travaux qui s’éternisent… tout cela est s’en compter la difficulté qu’amène les autochtones quand ils accueillent l’idée du projet.

Voici une œuvre forte, humaine, brute… un récit bouleversant, paru aux éditions Delcourt dans la collection Mirages.

tout seul couvUn autre auteur est capable d’avoir des récits forts en aventure humaine, et parfois même avec un minimum de mots: Chabouté.

Lorsque est sorti en librairie son ouvrage Tout seul aux éditions Vents d’Ouest, la presse l’a encensé. Et pour cause…

Chabouté fait parti de ces maîtres du Noir & Blanc, nul besoin de couleur pour ce dessinateur pour vous captiver dans son récit.

tout seul extrait

Un homme sort de prison, et face à la difficulté que l’on peut imaginer à sa réinsertion sans avoir besoin de s’étendre sur cette douloureuse expérience, c’est un poste de main-d’œuvre sur un bateau de pêche qu’il vient de dénicher. Le patron est plutôt taciturne et peu expansif, si l’on ressent une légère tension entre les deux hommes, le fait de travailler en silence semble convenir aux deux hommes. C’est pourtant une bien étrange habitude qui va rompre le silence: Chaque semaine, le bateau fait escale auprès d’un phare et le patron charge le jeune homme de déposer une caisse de victuailles sur le quai avec défense absolue de monter jusqu’au bâtiment.

tout seul extrait2La curiosité étant plus fortes, il va observer de loin jusqu’à apercevoir un jour une personne sortir du phare pour venir chercher la caisse. Le marin va tout de même lui raconter que c’est le fils des anciens gardiens, qui réside depuis sa naissance, sur cet îlot isolé. Il n’a jamais mis le pied à terre et son père ayant été le dernier a quitter ce monde, a donné toutes ses économies au patron pêcheur en lui faisant promettre de subvenir aux besoins de son fils.

Nous découvrons donc un homme qui s’est construit de toutes pièces, avec ce que ses parents ont pu lui enseigner et qui ne connait du reste du monde que ce que la mer a rejeté sur le rocher. Une œuvre poétique.

terre neuvas couvL’auteur nous proposa par la suite un autre récit maritime, consacré à un jeune garçon issu du milieu agricole et qui s’engagea sur un bateau en partance pour une campagne de pêche, une des plus mythiques pour les bretons: Terre-Neuvas.

Si vous souhaitez découvrir d’autres récits sur ces navires immobiles, voici une petite sélection:

Le gardien du feu de Debois et Sandro aux éditions Soleil.

Le phare de Paco Roca chez 6 pieds sous terre.

Les gardiens des enfers de Alcante et Matteo aux éditions Glénat.

Et un des mes préférés: Mon frère le fou (de Bassan) de Séra aux éditions Futuropolis.

 

séra couv

Riff Reb's, ou l'art d'adapter des romans maritimes.

etoile matutine couvLa collection Noctambule de chez Soleil nous a présenté quelques adaptations de romans, souvent par des illustrateurs originaux, parmi eux Riff Reb’s est celui qui a été le mieux accueilli, et pour cause, ses adaptations de Jack London, Le loup des mers, et de Pierre Mac Orlan, A bord de l’Etoile Matutine, sont un ravissement pour les yeux.

riff rebs extraitA bord de l’Etoile Matutine, les histoires de pirate font toujours rêver, entre l’aventure, le danger et le mystère, les ingrédients sont toujours là pour séduire petits et grands. Nous sommes au XVIIIe siècle, un jeune garçon dans sa campagne profonde va avoir un geste malheureux, ce qui l’oblige à fuir son village et se réfugier dans l’anonymat de la grande ville portuaire de Brest. Il profite de l’ambiance chaleureuse des bars pour subvenir à ses besoins mais également pour bénéficier des récits aventureux des marins qui ravissent l’imaginaire du jeune garçon.

C’est au terme d’une soirée arrosée qu’il se retrouve embarqué sur le navire du capitaine Mac Graw, corsaire du roi, seul maître à bord de l’Etoile Matutine. Il va découvrir la rudesse de la vie à bord, les tempéraments qui s’enfièvrent rapidement, les corvées qui vous saignent jusqu’au sang et que l’air salin ravive incessamment. Le capitaine est un personnage haut en couleurs, il défie les éléments et sait se faire craindre de ses hommes, mais il sait également les contenir en leur faisant miroiter les trésors qu’ils pourront accumuler lors des abordages des ennemis de la couronne.

etoile matutine1Mais les trésors ne sont pas les seules prérogatives des ces hommes confrontés aux éléments, la solitude se fait sentir lorsque l’on évoque la compagne laissée au port, les aventures d’un soir lors d’une escale se font rares, ce qui fait que lorsqu’ils arraisonnent un navire et font une prisonnière, la tension à bord monte rapidement.

Dans l’œuvre de Pierre Mac Orlan, nous retrouvons tous les thèmes classiques que l’on connait déjà, que l’on ait lu du Stevenson ou d’autres auteurs du même genre, ou bien que l’on ait vu quelques films d’aventure comme Pirates de Polanski.

loups des mers couvJack London est l’un des auteurs les plus connus dès notre plus jeune âge, souvent conseillé aux garçons, on le découvre bien souvent par ses aventures de trappeurs isolés dans les pays de grands froids, au contact des loups. C’est également un homme qui a connu la guerre et d’autres expériences aventureuses, avec Le loup des mers, nous voici embarqués sur un navire en pleine campagne de pêche.

Tout commence dans la baie de San Fransisco pour Humphrey Van Weyden, critique littéraire, d’une traversée somme toute banale de la baie, le naufrage du steamer va l’entrainer dans une aventure bien plus périlleuse que sa petite vie tranquille l’a habitué.

Il fait parti de ces « chanceux » que l’on repêche et sauve d’une mort certaine par noyade, transit par le froid. C’es la goélette Le fantôme qui vient de le recueillir, mais à sa grande surprise, il est hors de question de le ramener à terre et il se retrouve membre d’équipage bien malgré lui. Le capitaine « Loup Larsen » n’a rien à envier au capitaine Achab, tout aussi « sympathique, il mène son équipage d’une poigne de fer, et seule la campagne de chasse aux phoques revêt de l’importance à ses yeux.

loups mers1Son tempérament créé bien des tensions au sein de l’équipage, et c’est avec son physique herculéen qu’il arrive à contenir les tentatives de mutinerie à son bord. Sa folie est mise en exergue dans son face à face avec son frère, capitaine lui aussi, et tous les coups les plus vils sont de rigueurs entre eux.

Là aussi, une histoire de femme recueillie à bord va dynamiser ce récit et bousculer le capitanat de « loup Larsen« .

loups des mers extraitsRiff Reb’s offre à ses lecteurs de magnifiques adaptations de romans déjà de très bonne qualité. Mais en plus d’avoir un dessin riche en détails, c’est également avec ses ambiances graphiques avec toujours une dominante de couleur pour chaque chapitre qu’il créé ses ambiances immersives. Il sait avec justesse nous dépeindre l’atmosphère qui règne à bord d’un navire au milieu des flots, au cœur des tempêtes comme dans les eaux les plus calmes.

Les 10 comics incontournables de 2013…

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Le comics envahit nos écrans et nos librairies. La folie comics s’est emparée des éditeurs qui veulent tous avoir du comics dans leur catalogue. La faute à Walking dead qui ne finit pas de faire grimper les chiffre de ventes et l’arrivée l’année passée de Urban comics avec les licences DC comics (Batman, Superman…) et Vertigo (100 Bullets, Fables, DMZ, Scalped, Y le dernière Homme, Sandman…).

Alors voilà je me suis lancé un gros chalenge dans cette montagne de nouveautés, vous présenter 10 titres seulement à ne pas rater bien-sur je ne vous présente pas de suites, que de la nouveauté :

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Roméo et Juliette vers l’infini et l’au delà…

Saga couv1-Saga (Urban Comics) : Brian K Vaughan l’auteur de Y le dernière Homme est de retour et en grande forme avec Saga sa nouvelle série. Saga c’est avant tout une histoire d’amour… Oui mais pas que ! c’est aussi et surtout du Space-Opéra. Entendez par là un univers galactique riche en planètes, en personnages et en problèmes politiques (ex : Star Wars, Star Trek, Dune…). Notre histoire se déroule dans un univers qui est en guerre depuis bien longtemps deux peuples s’affrontent. Dans cette guerre meurtrière Alana et Marko vont contre toute attente, tomber amoureux alors que tout les oppose dans cette guerre. De cet amour va naitre Hazel, une jeune fille représentant à elle seule l’espoir d’unir ces deux peuples perdus dans une guerre qu’ils ne contrôlent plus. Hazel va donc devenir l’objet de toutes les convoitises. C’est elle même qui nous raconte son histoire à partir du jour de sa naissance. Brian K Vaughan revisite le mythe de Roméo et Juliette façon space-opéra. Si la thématique à déjà été mille fois traitée, l’originalité de cette histoire se trouve dans le récit surprenant et dans la multitude de possibilités que nous laisse entendre le scénariste. Brian K Vaughan confirme son statut de grand scénariste américain et nous transporte dans son univers. La douceur du trait de Fiona Staples contribue à l’atmosphère si spéciale de cette nouvelle série, qui vient se classer pour moi directement aux cotés de grandes séries comme Fables, 100 Bullets, DMZ, Y le dernière Homme, Sandman et bien d’autres…

Un must, déjà culte à ne pas rater (J’en rajoute ou ça suffit ???)

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La magie du dessin, façon Skottie Young…

2-Magicien d’Oz : Ozma la princesse d’Oz  (Panini) : Il y avait déjà eu un premier album dans la même collection reprenant l’histoire du magicien d’Oz, où l’on avait pu découvrir en France les talents de Skottie Young, un brillant dessinateur américain. Et bien il revient avec Ozma la princesse d’Oz. Car si vous connaissez l’histoire de Dorothée avec le magicien d’Oz peut être ne savez-vous pas que l’écrivain Lyman Frank Baum à écrit une série de 14 livres autour de son monde. Puis d’autres auteurs lui succèderont ajoutant 26 aventures supplémentaires. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’univers d’Oz est un univers riche. Et pour retranscrire cet univers il fallait un virtuose du crayon, un génie moderne pour donner vie et réinventer sur papier un monde déjà connu de beaucoup. Chaque histoire est autonome et nous donne l’occasion d’explorer le dessin enchanteur de Skottie Young.

Attention vous risquez d’être vite mordu…

American vampire couv3-American Vampire -1-2-3- :La véritable nouveauté c’est le tome 3, mais Urban comics réédite les deux premiers volumes de cette série et en profite pour faire un prix de lancement à 10€ sur le premier tome. Afin de faire découvrir cette série qui nous entraine aux états unis à la découverte du tout premier vampire américain. L’histoire est écrite par un américain alors vous vous en doutez le vampire américain est supérieur aux autres vampires. Mais que peut il avoir de si spécial ??? Il faudra lire pour le savoir. Scott Snyder le scénariste star du moment avec Batman la cour des Hiboux, nous emmène dans un univers de vampires riche et construit. On y sent un grand respect pour les œuvres de Bram Stoker qui plaira aussi bien aux amateurs du genre qu’aux non initiés. Déjà Scott Snyder seul c’est pas mal mais sur le premier volume afin de construire son univers il fait appel à Stephen King. Voilà j’ai sorti toutes mes cartes pour vous inciter à découvrir le tome 1 pour les suivants je sais que le travail des auteurs vous aura convaincu. Et surtout n’oubliez pas  qu’il existe une série parallèle « Américan vampire légacy » qui est toute aussi excellente que la série principale. Et en bonus vous retrouvez Sean Gordon Murphy le meilleur dessinateur de notre époque en comics (Selon moi et ce n’est pas peu dire 😉

Si vous ne deviez lire qu’un Batman…

BatmanHalloween couv4- Batman – un long Halloween (Urban Comics) : S’il ne peut en rester qu’un se sera celui là. Batman un long halloween est sans conteste la meilleure histoire complète de Batman. Un mystérieux assassin va frapper pour la première fois le soir  d’halloween, dès lors il commettra un crime à chaque jour de fête. Batman devra user de tous ses talents de détective pour déjouer les plans machiavéliques de celui que la presse à déjà nommé « Holliday ». Ce petit bijou peut se lire indépendamment des autres aventures de Batman. Christopher Nolan le réalisateur de la trilogie Batman au cinéma signe la préface où il y explique à quel point ce récit à été fondateur pour sa trilogie. Si vous n’avez jamais lu cette aventure du chevalier noir il se peut que vous y trouviez de nombreux points communs avec les films mais ne vous y trompez pas c’est Nolan qui à copié sur le scénario de Jeph Loeb. Il nous plonge en plein cœur de la ville de Gotham dans l’atmosphère sombre et sale de ses ruelles. La relation qu’entretint Batman avec Gordon et les différentes mafias y sont développés comme jamais au paravent. Tim Sale, lui, vient apporter sa patte graphique à cette sombre enquête. La meilleure porte d’entrée pour découvrir l’univers du Dark Knight.

Ouvrez l’œil…

Hawkeye couv5-Hawkeye – Ma vie est une arme (Panini) : Il s’agit certainement de l’Avengers le moins exploité dans le film de Joss Whedon et pourtant ce film a permis au grand public de savoir qui est Œil de faucon (en français). Mais Clint Barton alias Hawkeye n’est pas un héros de seconde zone il a rejoint depuis longtemps l’équipe des Avengers dans les comics. Ce personnage n’a pas eu souvent le droit à ses propres aventures en solo. Mais le succès du film nous permet d’avoir le droit a une mini-série sur notre archer préféré. Idéal pour tous les gens qui ne connaissent notre héros, que part les films Marvel. Clint se remet d’une blessure suite à un dur combat que l’on pourrait apparenter à celui du film Avengers. Mais ce goût amer de défaite ne laissera pas tranquille  Hawkeye. Il va donc prendre un peu de recul avec les Avengers et le Shield pour régler ses propres problèmes. Un récit complet servi de main de maitre par David Aja, qui avait déjà il y a quelques temps fait revivre le personnage de Iron-fist. Petite info pour ne pas être perdu il faut savoir que Clint Barton avait récemment fait  croire qu’il avait disparu, il se cachait finalement sous le costume de Ronin et Kate Bishop l’avait remplacé sous le costume d’Œil de faucon.

Ecologie, montée des eaux et post apocalyptique…

The massive couv6-The Massive -1- Pacifique noir (Panini) : On vous avait prévenu vous détruisez la planète. Dans The Massive une catastrophe environnementale s’est produit,  l’eau à recouvert une grande partie de la planète et dans ce monde on va suivre l’équipage  du « Kapital », un navire d’intervention écologiste. On découvre notre équipage au milieu d’un monde qu’ils ne reconnaissent plus. Leur mission: retrouver le navire « The Massive ». Pourquoi et qui sont vraiment les membres de l’équipage ? Voilà les questions qui trouvent réponses sous formes de flash-back. Un récit d’une grande densité qui devrait contenter tous les lecteurs exigeants.  Avec Saga la véritable révélation 2013 en nouvelle série à suivre.

L’avenir est sombre mais l’espoir et la résistance doivent toujours exister…

Orchid couv7-Orchid -1- (Panini) : La surprise la moins attendue de ce début d’année. Oui car les autres séries avaient déjà fait parler d’elles outre-Atlantique. Et malheureusement en France non plus pour le moment mais nous allons inverser la tendance. L’histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique. La nature a repris possession de la terre encrassant les vestiges urbains sur son passage. Dans ce monde où l’humanité survit, les hommes se sont divisés en deux castes: d’un côté le riche avec à la tête de ces castes un tyran vivant à l’abri de la nature en hauteur et de l’autre coté  les pauvres vivant dans la jungle hostile. Comme toujours les peuples asservie rêve de rébellion et un homme qui fait figure de légende et de mythe pour avoir été le seul à se dresser face à la tyrannie inspire encore certain rêveur, comme notre héros… Il ne s’agit pas d’une œuvre indispensable mais un récit riche en idée révolutionnaire et qui fait réfléchir aux dérives de notre monde actuel.

Es un oiseau ? es un avion ? Non c’est Superman…

originessuperman8-Superman – Origines (Urban Comics) : Je ne pouvais pas ne pas mettre dans ma sélection comics un titre Superman. 2013 est l’année du retour de Superman sur grand écran et en librairie. Mon récit préférer est Superman pour demain de Jim Lee et Azzarello. Mais pour découvrir l’homme d’acier je vous conseille Superman Origines. Selon moi la meilleur réécriture de Superman. Ici on ne s’attarde pas sur son arrivée sur terre ni son enfance. Mais sur son départ de Smallville. Clark est alors un jeune homme à la recherche de qui il est ? Cette recherche va le conduire en Afrique ou lui viendra sa passion pour le journalisme d’investigation. Puis très vite il reviendra à Métropolis ou il fait ses premiers pas en tant que Superman et en tant que journaliste pour le Daily Planète.

Si l’univers du Boyscout à la cape vous plait aller jeter un œil sur cette petite chronique https://www.mysterieuse-librairie.fr/2013/06/19/superman-les-oeuvres-indispensables/

Quand les lecteurs tuent Robin…

Batman Deuilfamille couv9-Batman – un deuil dans la famille (Urban Comics) : Voilà un récit qui marquera à jamais le chevalier noir. Le titre en dit déjà long sur ce que vous allez trouver dans cet album. Batman fait alors équipe avec Jason Todd le second Robin du nom. Plus rebelle et plus expéditif que son ainé Dick Grayson devenu Nightwing. L’esprit effronté de ce jeune héros va lui attirer de gros ennuis notamment avec le Joker. A l’époque de la parution il faut savoir que DC Comics avait lancé un grand sondage demandant aux lecteurs de voter pour savoir si Jason Todd devait mourir, il semblerait que l’éditeur ait été pris à son propre jeu. Cet épisode tragique pour la Batfamilly ne cessera dès lors de hanter Batman. Mais vous le savez Urban comics ne fait jamais le travail à moitié c’est pourquoi en plus de l’arc un deuil dans la famille vous pourrez lire également la descente aux enfers de Batman et l’arrivée d’un nouveau personnage Tim Drake qui ira chercher de l’aide du côté de Dick Grayson pour sortir Bruce Wayne de sa longue dépression. Un récit incontournable pour tous les fans de l’homme chauve-souris. A noter que Jeph Loeb reprendra des années plus tard ce passage de la vie de Batman dans l’excellent Batman Silence, numéro 2 des Batman à lire dans sa vie après « Un long Halloween ».

Là ou il y a de l’argent et des politiques il y a toujours des magouilles…

queen_country couv10-Queen & Country – Intégrale 1 et 2 (Akiléos) : Politique, Argent et agent secret voilà le cocktail multivitaminé de Queen & Country. Il ne s’agit pas de la première édition car Akiléos l’éditée déjà depuis plusieurs années en tome individuel. Mais elle ressort aujourd’hui en 2 intégrales format comics.  Peut être resterez vous septiques devant les dessins noir et blanc qui n’ont rien de transcendants toutefois ils font le job. Ce qui vous fera adorer cette série, ce sont ses intrigues palpitantes  et ses maitrises des dialogues et de la narration. Un vrai régal pour tous les amateurs de comics sans super-héros.

Bonne lectures à tous

Brigada tagada

brigada couvIl y aurait-il une exclusivité à la Mystérieuse Librairie ? Tout du moins comparé aux autres librairies Nantaises.

Il y a déjà un peu plus d’un an, Enrique Fernandez (Les contes de l’ère du cobra, Aurore, l’île sans sourire, le magicien d’Oz) lançait un nouveau projet de Bande Dessinée via le net et faisait appel à celles et ceux qui acceptaient de souscrire une précommande afin de pouvoir l’éditer. Comme beaucoup, nous aimions son travail, et nous avions décidé de participer à la réalisation, et si j’en crois la liste de remerciements que l’auteur adresse à tous ceux qui l’ont aidé, nous sommes la seule librairie Nantaise à y avoir cru.

brigada extrait1Et bien, ça ‘y est, l’album est réalisé, imprimé et vous pouvez venir le découvrir en magasin. L’attente fut longue, mais le résultat dépasse toutes nos espérances, le génie est au rendez-vous, tant pour une nouvelle prouesse graphique de l’auteur que pour une histoire riche en dynamisme et en aventure.

Le Voirandeer, être maléfique ou conquérant despotique, le mystère plane autour de son armée qui décime village après village, un brouillard est annonciateur de son arrivée et nul survivant pour témoigner de son attaque. Ceux qui ont tenté de l’affronter ne sont plus là, mais malgré cela, une nouvelle équipée se prépare: La Brigada. Ce sont des nains, féroces guerriers, mercenaires féroces mais dénués de toute organisation, au grand dam de celui qui vient de se mettre à leur tête. Chasseurs de monstres, ils nettoient les villages qui ont besoin de leurs services. Pour cette quête; ils bénéficient d’un sauf-conduit que les elfes, respectés par toutes les créatures, ont bien voulu leur attribuer, mais les subtilités des accords conclus pourraient leur réserver quelques désagréments…

brigada extrait2Cette nouvelle histoire n’est pas sans nous rappeler La légende des contrées oubliées, pour son subtil mélange d’aventure épique et d’humour, une nouvelle série pour laquelle il faudra être patient pour avoir la suite et qui espérons le, bénéficiera du soutien indéfectible de tous ceux qui ont aidé à la réalisation du projet que l’auteur n’a pas manqué de citer à la fin de son album, un gage de reconnaissance de sa part qui touchera certainement tous ceux qui croient en lui.

fashion couvun afficionado d’Alan Moore comme je suis, ne saurait manquer l’occasion de vous dévoiler son dernier album publié en France: Fashion Beast – La mode et la bête.

Ce projet fut monté avec Malcom Mc Laren dans l’optique d’un montage cinématographique, le projet n’ayant pas abouti, il fut dommage qu’il tombe aux oubliettes, et c’est quelques années plus tard qu’il ressurgit sous la forme de Bande Dessinée avec Antony Johnston en coscénariste et Facundo Percio au dessin.

fashion extrait2Une nouvelle fois, Alan Moore nous bluffe avec un projet étrange, un récit original, s’inspirant de La belle et la bête et de l’étrange parcours du couturier Christian Dior qui décida de vivre reclus, gardant sa part de mystère face à son génie créatif.

fashion extrait1Que de personnages étranges dans cette histoire qui semble se dérouler dans un mouchoir de poche, on a l’impression que tout se déroule dans le même quartier et que les personnages n’auront pas d’autre choix que d’être voués à se croiser. Déjà, les premiers protagonistes que l’on découvre habitent tous le même immeuble, dans les 4 appartements qui le composent, quatre groupe d’individus se préparent à sortir. Un couple d’hommes qui semblent être des policiers ou des membres d’un groupuscule extrémiste où l’ordre et la discipline sont de mise, ne faisant de place pour l’étrange ou la différence de genre. Ce qui contrebalance quelque peu avec le transformiste qui se prépare à partir à son travail, un poste de vestiaire dans une boîte de nuit, il se fait « belle », car dès lors que le nombre d’entrées est atteint et que nul ne sera plus accepté, il quitte son poste pour se donner en spectacle dernière la vitre qui domine la salle. Un autre résident de l’immeuble, Black Dandy, peaufine son style vestimentaire avant de se rendre en boîte afin d’en mettre plein les yeux à celles et ceux présents ce soir. La dernière locataire, elle, se verra refoulée au vestiaire, son humour décapant blessant son voisin, qui se venge avec subtilité en l’occupant pendant que la salle se rempli, lui refusant ainsi l’ accès à la soirée. La relation entre ces deux personnages n’en restera pas là, les déboires qui vont suivre les amènera à se retrouver dans d’autres occasions que je vous invite à découvrir.

green blood couvMasasumi Kakizaki, l’auteur de la génialissime série Rainbow, que mes deux collègues n’ont toujours pas lu, à croire que je les ai toujours déçus avec ms conseils (ignares va), ainsi que du one-shot, Hideout, manga d’horreur hommage à Stephen King, revient avec une nouvelle série toujours aussi décapante, et cette fois il nous livre un Western sombre se déroulant dans une New-York en pleine expansion: Green Blood.

Luke n’est pas né sur Tatouïne, non ! Il est d’origine irlandaise et lui et son grand frère Brad vivent à New-York à la fin du XIXe siècle, plus précisément sur l’île de Manhattan, l’endroit où s’accumule ces vagues d’immigrants venus chercher une vie nouvelle, pleins d’espoir. La désillusion est au rendez-vous, les conditions sont rudes et le jeune homme est obligé de travailler sur les docks à charrier de la marchandise comme n’importe quel adulte pour un salaire de misère. Il est pourtant obstiné et travaille courageusement et honnêtement, ce malgré les pressions des gangs qui gèrent le quartier et cherchent à agrandir leur main mise sur ce territoire hostile pour ceux qui sont sans le sou. Sa seule déception: son frère aîné, Brad passe son temps à faignanter toute la journée et ne les aide pas à subvenir à leur besoin, du moins en apparence car en fait, il est le tueur attitré des Grave Diggers, ce clan Irlandais que Luke cherche tant à éviter.

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The Grim Reapper, c’est le nom sous lequel il agit dans le plus grand anonymat, car nul ne ressort vivant d’une rencontre nocturne avec cet homme de main efficace. Que ce soit pour éliminer un membre d’une faction concurrente, ou un flic ripoux avide d’argent qui tenterait de les faire chanter, Brad effectue consciencieusement tous ses contrats.

green blood extrait2Masasumi Kakizaki rivalise de prouesse une nouvelle fois pour ce western, ses ambiances sombres sont un ravissement de détails, la richesse de ses cases ne souffrent absolument pas de la noirceur dominante de son trait, au contraire elle renchérit l’ atmosphère insalubre du contexte où se déroule l’histoire.

Ce nouveau western vient s’ajouter aux deux autres nouveautés du même genre que nous avions eu la chance de découvrir l’année dernière: The Arms Peddler et Peace Maker.