Quand on vous dit qu’il ne faut jamais désespérer! Les seigneurs de Baghdad, ou pour le titre original, Pride of Baghdad; voici le choix judicieux de Urban Comics pour ses premières publications, certes c’est une réédition mais combien de personnes ne connaissent pas cet album?
Brian K. Vaughan et Niko Henrichon se sont inspirés d’une histoire vraie pour nous sortir un récit très fort.
Dans la réalité, lors de la deuxième incursion américaine en Irak en 2003, un bombardement américain sur la capitale a permis à plusieurs animaux du zoo de prendre la poudre d’escampette. Parmis eux 4 lions ont erré dans les rues de la ville pendant quelques jours avant que les GI’s ne les abattent.
Dans l’album que les auteurs proposent, il faut accepter la libre interprétation des réflexions des animaux sujets à la captivité. Brian K. Vaughan le fait intelligement, et lorsque l’histoire commence avec un projet d’évasion, tous n’ont peut-être pas envie de retrouver une liberté qui est également synonyme de vie régie par les lois de la nature.
Si je vous dit d’emblée la triste destinée des ces 4 félins, ce n’est pas pour vous gâcher la lecture, cela n’est en rien gênant pour le récit, et c’est également parce que je trouve que l’album peut être mis entre les mains d’un public plus jeune, seulement l’attachement que l’on peut avoir pour les lions rend la fin plus marquante encore.
Niko Henrichon a un dessin magnifique, très réaliste, il donne également une atmosphère toute particulière avec ses ambiances colorées et une luminosité qui colle au mieux à celle que l’on retrouve en Irak.
C’est un récit « violent » et beau à la fois, qui fait parti selon nous des incontournables, après ce n’est que notre avis.
Katja Centomo, Francesco Artibani, Alessandro Barbucci, Barbara Canepa, Giovanni Rigano, Pamela Brughera, Claudia Volonte, Marieke Ferrari, Daniela Vetro, Cristina Giorgilli, Bruno Enna, Paolo Campinoti, Giulia Basile, Barbara Bargiggia, Lorenzo Ortolani… Non ce n’est pas la composition de l’équipe de rugby d’Italie, ce n’est qu’une partie de tous ceux qui ont travaillé sur le projet de Monster Allergy.
Beaucoup plus de légèreté pour les aventures fantastiques d’Elena Patate. Tout commence normalement pour cette jeune fille qui emménage avec ses parents dans un quartier résidentiel. Nouvelle école, nouveaux camarades, Elena est sur un nouveau départ, mais c’est tout le mystère qui tourne autour de « l’indésirable » Zich, son voisin qui va susciter son attention.
Elle va découvrir que les monstres, les fantômes, tout cela existe à l’insu de tous et Zick apparement un garçon comme les autres a ceci de particulier qu’il est allergique à ceux-ci. Et pourtant sa maison où il vit avec sa mère n’est autre qu’une résidence « pénitenciaire » pour des créatures qui ont été bannies momentanément ou bien à plus long terme de ces cités suspendues au-dessus de nos têtes, invisibles aux humains non-initiés.
Braver l’interdit et partir pour l’aventure, rien ne saurait plus inciter notre brave mademoiselle patate à vouloir en savoir plus sur le monde de Zick.
Les 20 premiers volumes sont parus aux éditions Soleil, pour la suite: Next Gen; ce sont les éditions Le Lombard qui prennent le relai avec des albums qui compilent 3 histoires en un.
Il y a une trâme continue au fil des albums, mais chaque tome permet au lecteur d’avoir une aventure complète à se mettre sous la dent. A conseiller pour les amateurs d’aventures avec des bestioles parfois plus ridicules les unes que les autres.
Encore une occasion de rigoler avec ce qui fait peur: Ghostopolis; de Doug TenNapel dans la collection Milady graphics des éditions Bragelonne.
C’est l’histoire de Garth, un jeune garçon vivant seul avec sa mère (lui aussi), il est ateint d’une maladie héréditaire et est légèrement désabusé face à la fatalité de son destin.
C’est également l’histoire de Frank Gallows, une espèce de fonctionnaire chargé de récupérer les fantômes fugueurs, une espèce de mixe entre ghostbusters, blade runner et men in black, mais dans une version « fatigué ». C’était pourtant un agent brillant, mais il a tendance à se laisser aller, et sa nonchalance va l’amener à précipiter par erreur le jeune Garth dans le monde des morts.
La sécurité de l’enfant étant en jeu, les supérieurs de Frank préparent une expédition de secours, le laissant de côté pour son incompétence répètée de ces derniers temps. Il va donc se débrouiller seul pour réparer ses erreurs et prendre la route de Ghostopolis.
Pendant ce temps Garth fait ses premiers pas seul dans cet univers étrange, Seul? pas vraiment, c’est jûché sur son fidèle destrier « côtelette » qu’il parcourt un monde lui réservant plein de surprises.
Merci à Doug TenNapel pour son récit « de l’autre côté du miroir », une histoire faisant la part belle à l’imaginaire.