Coups de coeur

Back to the 10’s ! Episode 7

Que ce soit à la télé, dans les magazines, ou les réseaux sociaux, vous n’y échapperez pas : vous aurez une rétrospective de ce qui a marqué la décennie 2010. Hé bien, nous avons beau être libraires, nous sommes humains, nous aussi. Voici donc un petit florilège des 10 années écoulées et cela tombe bien puisque, peu ou prou, cela correspond aux années d’activités de la librairie !

Alors coupons court à la polémique. Oui, la prochaine décennie ne démarre qu’en 2021, mais tant pis ! Fusionnons nos 10 années civiles et les 10’s !

Enfin, rendons à César ce qui est à César. J’emprunte le concept global de ce best-of au magazine Première dont le hors-série a eu la bonne idée de mêler palmarès, box-office et coups de cœur. Donc moi aussi !

Vous trouverez donc le Grand Prix du Festival d’Angoulême (décerné fin janvier), le Prix de la Meilleure BD des Utopiales (décerné fin octobre), le Grand Prix de la Critique de l’ACBD (décerné début décembre), notre meilleure vente à la MLN (en nombre d’exemplaires jusqu’au 31 décembre) et mon coup de cœur subjectif de l’année écoulée.

 

 

 

2016

Grand Prix du Festival d’Angoulême :

Ici / R.McGuire / Gallimard

De l’audace, il en a sans doute fallu au jury pour désigner cet album de la plus grande distinction. Ici est un album qui joue avec les cadres et les temporalités pour nous proposer une véritable histoire, ce qui n’est pas évident de prime abord. A la fois performance formelle et et atypisme assumé, cet album m’a plu car il s’est construit sur des contraintes et a su en tirer le meilleur parti. Reste la sempiternelle question : est-ce que c’était le meilleur album de l’année ?…

Prix de la Meilleure BD des Utopiales :

Nefer / A.Boutle / Delcourt

En toute honnêteté, cet album était passé sous nos radars. C’est donc grâce à la vigilance du jury que cet album a pu être sauvé de l’oubli. Malheureusement un temps seulement, car il est aujourd’hui indisponible…

Grand Prix de la Critique de l’ACBD :

Les Voyages d’Ulysse / E.Lepage / D.Maghen

Un très grand album pour une très belle aventure ! Emmanuel Lepage nous transporte sur les flots de la Mer Méditerranée pour une odyssée tant picturale que personnelle. Dans cette quête d’un peintre oublié, les personnages se dévoilent peu à peu avec beaucoup de finesse. Vous aurez également l’occasion de redécouvrir le travail de René Follet.

Meilleure vente à la MLN :

Shangri-la / M.Bablet / Ankama

Bon, on triche un peu : dans les faits, le tome 3 de l’Arabe du Futur arrive en tête. Mais l’album SF de M.Bablet est 2ème. Auteur déjà remarqué sur La Belle Mort et Adrastée, Mathieu Bablet pousse encore d’un cran la précision de son dessin pour une histoire très cynique parlant en définitive de notre présent. Et quand un récit de qualité se trouve dans un bel objet à un prix raisonnable, c’est jackpot !

Coup de cœur :

Le Port des Marins Perdus / T.Radice & S.Turconi / Glénat

Que de poésie et de romantisme dans le destin d’Abel et de Rebecca ! Radice et Turconi nous plongent dans les brumes anglaises du début du 19ème siècle en suivant le parcours d’un jeune amnésique, avec émotion et justesse. Un livre poignant dévoilant la facette adulte du duo.

Back to the 10’s ! Episode 6

Que ce soit à la télé, dans les magazines, ou les réseaux sociaux, vous n’y échapperez pas : vous aurez une rétrospective de ce qui a marqué la décennie 2010. Hé bien, nous avons beau être libraires, nous sommes humains, nous aussi. Voici donc un petit florilège des 10 années écoulées et cela tombe bien puisque, peu ou prou, cela correspond aux années d’activités de la librairie !

Alors coupons court à la polémique. Oui, la prochaine décennie ne démarre qu’en 2021, mais tant pis ! Fusionnons nos 10 années civiles et les 10’s !

Enfin, rendons à César ce qui est à César. J’emprunte le concept global de ce best-of au magazine Première dont le hors-série a eu la bonne idée de mêler palmarès, box-office et coups de cœur. Donc moi aussi !

Vous trouverez donc le Grand Prix du Festival d’Angoulême (décerné fin janvier), le Prix de la Meilleure BD des Utopiales (décerné fin octobre), le Grand Prix de la Critique de l’ACBD (décerné début décembre), notre meilleure vente à la MLN (en nombre d’exemplaires jusqu’au 31 décembre) et mon coup de cœur subjectif de l’année écoulée.

 

 

 

2015

Grand Prix du Festival d’Angoulême :

L’Arabe du Futur T.1 / R.Sattouf / Allary

Deuxième entrée de Riad Sattouf dans cette rétrospective et toujours grâce à la Charente ! Avec cet album, on atteint des hauteurs stratosphériques, tant par la pertinence de l’écriture que par l’accueil massif et enthousiaste des lecteurs. R.Sattouf acquiert une nouvelle dimension et une notoriété planétaire (ou presque). Et ce n’est pas fini…

Prix de la Meilleure BD des Utopiales :

Les Ogres-Dieux T.1 / Hubert & P.Gatignol / Soleil

Avec ce conte panaché de saga familiale et de chronique historique, les auteurs nous offrent une histoire originale, magnifiquement dessinée dans un écrin tout aussi somptueux. Il n’est donc pas étonnant que cette série qui parle autant de différences que d’identité soit acclamée aux Utopiales.

Grand Prix de la Critique de l’ACBD :

Zaï zaï zaï zaï / Fabcaro / 6 Pieds sous Terre

L’ovni. Le succès improbable. L’accident industriel. La sérendipité éditoriale. Bref le truc que tu vois pas arriver et qui va cartonner comme pas possible ! Non pas que ça ne le mérite pas (l’humour absurde est décapant, efficace, inarrêtable) mais Fabcaro en a fait plein d’autres avant. Pourquoi un tel engouement pour celui-là ? Mystère ! Un tel alignement des planète est un espoir pour chaque auteur : tout peut arriver un jour.

Meilleure vente à la MLN :

L’Arabe du Futur T.2 / R.Sattouf / Allary

Fatalement avec le décalage des remises de prix, le T.1 est juste couronné que le T2 devient la meilleure vente de la librairie. Pas la peine de commenter plus longuement, le 2 est aussi bien que le 1 !

Coup de cœur :

Le Rapport de Brodeck T.1 / M.Larcenet / Dargaud

Vous pensiez que Manu Larcenet était allé au bout de la noirceur avec Blast ? Naïfs que nous étions tous ! Dans cette adaptation du roman de P.Claudel, M.Larcenet dévoile les méandres les plus obscurs de l’âme humaine. A se demander s’il y a quelque chose à sauver de tout un chacun. Répondre à cette question à sans doute obliger l’auteur à intégrer une thérapie de groupe !

Back to the 10’s ! Episode 5

Que ce soit à la télé, dans les magazines, ou les réseaux sociaux, vous n’y échapperez pas : vous aurez une rétrospective de ce qui a marqué la décennie 2010. Hé bien, nous avons beau être libraires, nous sommes humains, nous aussi. Voici donc un petit florilège des 10 années écoulées et cela tombe bien puisque, peu ou prou, cela correspond aux années d’activités de la librairie !

Alors coupons court à la polémique. Oui, la prochaine décennie ne démarre qu’en 2021, mais tant pis ! Fusionnons nos 10 années civiles et les 10’s !

Enfin, rendons à César ce qui est à César. J’emprunte le concept global de ce best-of au magazine Première dont le hors-série a eu la bonne idée de mêler palmarès, box-office et coups de cœur. Donc moi aussi !

Vous trouverez donc le Grand Prix du Festival d’Angoulême (décerné fin janvier), le Prix de la Meilleure BD des Utopiales (décerné fin octobre), le Grand Prix de la Critique de l’ACBD (décerné début décembre), notre meilleure vente à la MLN (en nombre d’exemplaires jusqu’au 31 décembre) et mon coup de cœur subjectif de l’année écoulée.

 

 

 

2014

Grand Prix du Festival d’Angoulême :

Come Prima / Alfred / Delcourt

On sentait frémir toute la puissance narrative d’Alfred dans ses précédents ouvrages (Le désespoir du Singe, Pourquoi j’ai tué Pierre…) . Elle ne demandait qu’à jaillir avec Come Prima. Ce voyage, géographique autant que mental, entre ces deux frères qui tentent de se retrouver, se pardonner, s’affranchir du passé résonne de manière universelle.

Prix de la Meilleure BD des Utopiales :

Punk Rock Jesus / S.Murphy / Urban Comics

Sean Murphy est irrévérencieux et il l’assume. Mêlant téléréalité, clonage et immaculée conception, il nous offre un récit SF fait de bruits et de fureur, punk à souhait ! Membre du club fermé des rares albums étrangers primés aux « Uto », il a apporté une vague de fraîcheur sur la sélection !

Grand Prix de la Critique de l’ACBD :

Moi, Assassin / A.Altarriba & Keko / Denoël Graphic

Tuer n’est pas un crime. Tuer est un art. Par ces deux phrases, le ton est donné. En suivant Ramirez dans ses performances morbides, c’est toute une réflexion sur la violence et les crimes de notre société qui est mise en lumière. Un album qui fascine par le malaise qu’il suscite et la virtuosité de son dessin.

Meilleure vente à la MLN :

Les Vieux Fourneaux T.1 / W.Lupano & P.Cauuet / Dargaud

L’alchimie souvent opère quand on s’y attend le moins. Après plus d’une douzaine de série à son actif, avec des destins variés, Lupano signe une comédie avec d’incroyables seniors. Et là c’est l’explosion ! L’alignement parfait des planètes ! Le bon dessin avec le bon scénario au bon moment, une envie de ras-le-bol communicatif. Une jubilation aussi pour le libraire blasé qui se prend à rire de bon cœur ! Bref un succès mérité. Et pour la troisième fois, non, je n’ai pas vu le film.

Coup de cœur :

Un Océan d’amour / W.Lupano & G.Panacionne / Delcourt

Et boum ! Coup double pour Lupano qui emporte avec lui Panacione, notre chouchou depuis Toby mon ami et Match. Ce album muet est l’Histoire d’Amour par définition et avec des majuscules ! C’est la BD à emporter dans sa musette entre deux boîtes de sardine et à ouvrir en cas de blues.

Back to the 10’s ! Episode 4

Que ce soit à la télé, dans les magazines, ou les réseaux sociaux, vous n’y échapperez pas : vous aurez une rétrospective de ce qui a marqué la décennie 2010. Hé bien, nous avons beau être libraires, nous sommes humains, nous aussi. Voici donc un petit florilège des 10 années écoulées et cela tombe bien puisque, peu ou prou, cela correspond aux années d’activités de la librairie !

Alors coupons court à la polémique. Oui, la prochaine décennie ne démarre qu’en 2021, mais tant pis ! Fusionnons nos 10 années civiles et les 10’s !

Enfin, rendons à César ce qui est à César. J’emprunte le concept global de ce best-of au magazine Première dont le hors-série a eu la bonne idée de mêler palmarès, box-office et coups de cœur. Donc moi aussi !

Vous trouverez donc le Grand Prix du Festival d’Angoulême (décerné fin janvier), le Prix de la Meilleure BD des Utopiales (décerné fin octobre), le Grand Prix de la Critique de l’ACBD (décerné début décembre), notre meilleure vente à la MLN (en nombre d’exemplaires jusqu’au 31 décembre) et mon coup de cœur subjectif de l’année écoulée.

 

 

 

2013

Grand Prix du Festival d’Angoulême :

Quai d’Orsay T2/ A.Lanzac & C.Blain / Dargaud

Quand la bande dessinée lorgne du côté de la politique avec humour et second degré, on obtient un diptyque savoureux. Toutes ressemblances avec des situations et des personnes réelles ne seraient pas forcément fortuites. Et non encore une fois, je n’ai pas vu l’adaptation cinéma.

Prix de la Meilleure BD des Utopiales :

Souvenirs de l’Empire de l’Atome / T.Smolderen & A.Clérisse / Dargaud

Quand on multiplie les références à l’âge d’or de la SF, quand on rend hommage aux grands noms et à l’esthétique de ce « mauvais genre », on ne peut qu’être acclamé aux Utopiales. Premier volume d’un panorama sur la littérature populaire du 20ème siècle, les auteurs développent avec jubilation un rétrofuturisme de bon aloi.

Grand Prix de la Critique de l’ACBD :

Mauvais Genre / C.Cruchaudet / Delcourt

Étonnamment, j’étais persuadé que cet album était sorti depuis plus longtemps que cela. Comme s’il avait de toute éternité sa place parmi les « très bons » albums. En effet, en quelques pages Chloé Cruchaudet aborde la guerre, la fidélité, l’identité, la sexualité… D’autres n’en font pas autant sur toute une série !

Meilleure vente à la MLN :

Blacksad T.5 / J.Canales & J.Guarnido / Dargaud

Évidemment, quand un nouveau Guarnido arrive (cf 2019 aussi), il « pète » tous les scores ! Amarillo, tome 5 longtemps attendu de la série Blacksad, a désarçonné les fans. Et pour cause, le gros matou n’est pas le moteur de l’intrigue : il témoigne au mieux, il subit au pire. Quant à la Beat Generation, elle était pour beaucoup de lecteurs un concept lointain. Qu’importe, l’album demeure un excellent épisode !

Coup de cœur :

Paco les mains rouges T.1 / F.Vehlmann & E.Sagot / Dargaud

Beaucoup d’albums en lice cette année-là, mais la palme va à l’amitié. Encore une fois, ce coup de cœur s’accompagne d’une exposition et d’une rencontre hors-normes. La fascination d’Eric Sagot pour Cayenne et plus largement pour le voyage a permis de façonner lentement mais sûrement un diptyque qui imprègne pour longtemps les mémoires.

N’allez pas par là, c’est la peste monseigneur !

2020 fait la part belle au dessin ! N’est-il pas vrai que c’est l’année de la BD ?

Dans tous les cas voici une des plus belles surprises de ce début d’année avec une production locale et le nouvel album de la maison d’éditions Vide Cocagne vient de frapper un grand coup avec une petite tuerie: Peste de Gauvain Manhattan.

C’est une prouesse graphique pour un récit très original, 250 pages de lecture vous plongeant dans un univers médiéval où la haute couture a une place prépondérante car comme chacun sait au royaume Bordevalinois: « Chez nous le style est d’une importance capitale si on veut se faire respecter ». Gauvain Manhattan a développé un monde d’une richesse magnifique, avec un dessin généreux, des personnages attachants au tempérament bien trempé pour certains, un bestiaire foisonnant de diversité et d’ingéniosité visuelle.

Je reste dans le médiéval avec une autre tuerie, à savoir que ma sélection va tenir du génocide tellement tous ces albums sont merveilleux.

Après La terre des fils, Gipi revient avec une autre histoire de fiction, et il s’associe pour l’occasion à un dessinateur que nous apprécions tous trois particulièrement: Luigi Critone, dessinateur entre autre de 7 missionnaires chez Delcourt et l’adaptation de Je François Villon de Jean Teulé, toujours chez Delcourt. Ce nouvel album s’intitule Aldobrando, sort aux éditions Casterman et est un récit complet.

Cette histoire aux accents burlesques est un récit initiatique pour ce jeune homme confié aux bons soins d’un sage, qui, estimant Aldobrando en âge de découvrir le monde, lui confie une chasse au dahu: Aldobrando est responsable des problèmes de santé de son père adoptif et doit trouver une plante médicinale lui permettant de se rétablir et ses temps sont comptés.

Enchaînant les rencontres et les quiproquos, Aldobrando se retrouve en prison, accusé de la mort du jeune prince et va vivre des aventures, croisé des personnages hauts en couleur et découvrir par lui-même qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. Cette histoire est, à n’en pas douter, l’une de nos plus belles découvertes de ce début d’année.

Le grand retour d’un auteur culte à nos yeux, Miguelanxo Prado.

Cet auteur à fait les grandes heures de Casterman aux cours des années des romans (A SUIVRE), il revient tel Albator avec un oeuvre originale, Le Triskel volé, récit complet, et l’éditeur en profite pour remettre à disposition un album qui n’a pas pris une ride et qui reste toujours aussi exceptionnel, Trait de craie, agrémenté d’un supplément ? Non ! de deux suppléments mesdames & messieurs, rien que ça. A la fin de l’histoire vous bénéficiez dans un premier temps du récit en hommage à Hugo Pratt, un numéro spécial d’(A suivre) lui était consacré regroupant les témoignages de plusieurs auteurs, et dans un deuxième temps, pour le dernier numéro de ce magazine, Prado revenait avec un mini récit évoquant Trait de craie.

Le Triskel volé est une histoire abordant l’héritage du petit peuple qui s’est retrouvé confronté à un moment de son histoire à l’expansion de l’humanité, ce qui mettait leur existence en péril et une cohabitation périlleuse; mais l’heure du réveil est peut-être arrivé ?

Trait de craie: un homme fait une escale en voilier sur une île qui ne figure sur aucune carte marine. Peu de temps avant lui, une femme s’est arrêtée elle aussi, ses compagnons qui avaient leur propre bateau ont continué leur route et doivent repasser afin qu’ils reprennent la mer ensemble. Sur l’île, un phare abandonné et qui ne fonctionne plus. Une femme et son fils qui tiennent ce qui tient lieu d’auberge occasionnelle et de drugstore où le troc est parfois de rigueur. Une digue d’une longueur indécente laisse une trace au milieu de l’océan tel un trait de craie sur ce grand tableau bleu, où tout un chacun à laisser un message ou une trace de son passage. Un huis-clos toujours aussi haletant.

Et pour finir, deux auteurs que j’ai déjà mis à l’honneur, en premier une anthologie d’histoires courtes d’Inio Asano, auteur emblématique de Bonne nuit Pun Pun, Dead dead  demon dededede destruction etc… la quasi totalité de ses titres sont disponibles aux éditions Kana. Ce recueil vous permettra de découvrir la diversité de ses histoires, des thématiques qu’il a l’habitude de développer et de savourer complètement la qualité de son dessin.

L’autre perle n’est autre que la nouvelle série de Naoki Urasawa, l’auteur de Monster, Billy Bat, 20th century boys, Pluto et tant d’autres récits qui auront marqué l’histoire du manga.

Asadora aux éditions Kana s’inspire d’une série télé japonaise qui a commencé dans les années 60 et qui perdure encore, met en avant une jeune fille qui n’a de cesse de s’engager pour le bien être d’autrui. A n’en pas douter connaissant l’auteur, cette nouvelle histoire risque de nous valoir plein de surprise et d’en déconcerter plus d’un.