Bonjour à tous, une nouvelle sélection de titres qui vont tenteront peut-être, des histoires variées que vous connaissez peut-être ou non, mais on est là entre autre pour les mettre en avant ou les rappeler à votre bon souvenir.
Tout d’abord, j’ai l’immense plaisir de vous informer qu’au mois de juin les éditions Delcourt vont publier une nouvelle intégrale de Julien Boisvert la série de Didier Dieter et Michel Plessix. Le pourquoi de cette remise en avant coïncide avec la sortie du dernier tome du Vent dans les sables, cette libre suite du conte traditionnel anglais Le vent dans les saules que Michel Plessix a écrit et illustré avec brio.
Le travail graphique est tout aussi efficace sur Julien Boisvert, 4 albums réunis une nouvelle fois qui raconte quatre moments de la vie du personnage principal. Les trois premiers s’attardent sur les relations amoureuses de Julien, le premier se passe en Afrique, le deuxième au Mexique et le troisième en Irlande, trois pays/trois femmes/trois ambiances. En dehors de la partie relationnelle, vous avez également les aléas de la vie et les contextes dans lesquels se déroulent les histoires qui sont attachants et prenants. Le quatrième volume clos l’histoire de Julien qui recherche son père et qui en retrouvera trace aux Etats-Unis, tout ce cheminement pour vous montrer l’évolution d’un homme ordinaire dans sa façon de voir la vie, de l’appréhender et de la vivre tout simplement.
Dieter & Plessix réussirent à marquer de leur patte l’histoire éditoriale de Delcourt avec cette série (comme De cape et de crocs ou d’autres séries/auteurs surent le faire également), des paysages et des personnages attachants, il suffit de regarder droit dans les yeux son chien pour fondre en pâmoison.
Changeons de style tout en restant chez Delcourt et intéressons-nous cette fois à Echo de Terry Moore, une histoire ou la science fiction s’immisce dans la vie d’une jeune femme ordinaire.
Julie Martin, jeune (presque)divorcée ayant du mal a boucler ses fins de mois, est partie dans le désert Californien prendre quelques clichés photographiques qu’elle compte revendre à des magazines. Le désert c’est bien pour s’isoler, seulement l’isolement a pour inconvénient que lorsqu’il vous arrive un imprévu, vous ne pouvez compter que sur vous-même… ou alors vous êtes assez débrouillard pour vous en sortir, mais jusqu’où pouvez-vous vous en sortir seul ?
Le désert, c’est également l’endroit idéal pour le gouvernement ou ceux qui travaillent pour lui de tester en toute discrétion leurs futurs joujoux, et c’est bien ce que Julie va constater. Alors qu’elle prend ses clichés, une déflagration qui va être remarquée à plus de 50 kilomètres à la ronde, a lieu juste au-dessus d’elle. Il s’en suit une pluie des plus étranges, des gouttes, comme du métal mou, vont s’abattre au sol et en partie sur elle et son pick-up. Ne souhaitant qu’une seule chose, rentrer chez-elle et faire un brin de toilette, elle va constater que cette étrange matière a des particularités peu orthodoxes, entre autres, s’assembler telle une matière vivante pour recouvrir une partie de son corps et faire en sorte que Julie ne puisse s’en défaire.
En 6 volumes, nous allons suivre notre héroïne dans ses péripéties, vous pouvez vous douter que ceux qui sont à l’origine de cette découverte tiennent à récupérer leur bien, et qu’ils sont suffisament riches pour superviser leur recherche à coup de satellite, ce qui leur donne une piste de recherche quand ils souhaitent remettre la main sur les parties manquantes. D’après le images, seules deux personnes étaient présentes sur place au moment des faits, dont une jeune femme avec un pick-up rouge. Elle rencontrera, le petit ami d’une des chercheuses du projet, un gang d’Hells Angels férus de secrets d’état et, dans le lot des autres personnages de l’histoire, un SDF inquiétant du nom de Caïn.
Deux mangas pour finir: Manhole de Tetsuya Tsutsui aux éditions Ki-oon, l’auteur de l’actuelle série qui a bénéficiée d’un grand plan médias, Prophecy.
Dans Prophecy, l’auteur aborde le thème de pseudo redresseurs de torts qui font justice eux-mêmes et qui utilisent internet pour communiquer sur leurs actions, mais également défier la police étant donné qu’ils annoncent leurs forfaits à l’avance.
Pour l’heure, c’est Manhole que j’ai choisi de vous présenter. Tetsuya Tsutsui est un auteur qui écrit plutôt des oeuvres fantastique/horreur et avec cette série en 3 tomes, il aborde les dangers et l’angoisse d’un phénomène bactériologique mortel.
Vous vous promenez tranquillement dans la rue, quand, tout à coup… un inconnu ne vous offre pas des fleurs, mais s’effondre dans vos bras, il est nu et vient de vous cracher une gerbe de sang à la figure. Il n’en faut pas beaucoup plus pour vous décontenancer, et plutôt que d’attendre la police, vous vous précipitez chez vous pour vous changer et vous remettre de vos émotions. Comme je ne vous souhaite pas pareille aventure, mettons un peu de distance avec vous, d’ailleurs c’est ce qu’aurait dû faire le jeune homme à qui cette mésaventure vient d’arriver et devient un sujet porteur d’un virus qui va laisser perplexe la police. Car comme dans sa série actuelle, Tetsuya Tsutsui suit l’évènement par plusieurs angles différents, l’histoire est très bien écrite, le suspens et les rebondissements, bien gérés, et le côté scientifique assez pointu pour satisfaire les lecteurs pointilleux.
Et pour la touche finale, le deuxième manga que je vous présente fait preuve de plus de légèreté et s’adresse aussi bien à un jeune lectorat qu’ aux plus âgés: Nanja Monja de Shizuka Ito, une série bouclée en 6 volumes publiés par Glenat.
Nanja Monja, c’est un arbre majestueux qui domine une petite île du Japon, tellement grand que depuis l’horizon on n’aperçoit que lui, mais c’est également un arbre sacré, entouré de Jizo, ces petites sculptures que l’on trouve fréquement au bord des routes et que les Japonais respectent avec beaucoup de dévotion. La raison de la présence de toutes ces sculptures, elles représentent les personnes qui ont étrangement disparues sur l’île.
Taro, c’est notre personnage principal, est collégien, ou tout du moins à l’âge d’aller au collège mais depuis la mort de son grand-père avec qui il vivait seul, il s’occupe du magasin familial et essaye d’y mettre de l’ordre, étant bien trop jeune pour le gérer, il sait qu’il va devoir fermer et très certainement, il va être obligé de trouver un travail pour subvenir à ses besoins. Comme nous sommes dans un microcosme, son ami d’enfance (oui je sais à cet âge…) regrette de ne plus voir aussi souvent Taro et va essayer de le ramener en classe et de passer un peu plus de temps ensemble.
Comme je l’ai dit un peu plus haut, il s’agit de disparitions, pas de morts mystérieuses, donc on va découvrir une société qui s’est reconstituée, les personnes disparues ont rétréci et vivent dans les murs, les sous-sols … principalement dans la maison de Taro. Il y a bien des éléments à suivre tout au long de cette aventure, une jeune fille pourchassée, une éclipse totale du soleil qui attire bien des visiteurs sur l’île et d’autres surprises encore.
Voilà pour cette fois, merci de nous suivre et de nous lire, à bientôt.