Le deuxième tome de « Saint Seiya Next Dimension » est arrivé sur nos beaux étals… Pour tous ceux qui ne sont pas des aficionados, il s’agit d’une nouvelle série dérivée des « Chevaliers du Zodiaque« . Ainsi, à la série-mère « Saint Seiya » scénarisée et dessinée par Kurumada, se sont au fil du temps ajoutées « Saint-Seiya G« , « Saint Seiya Lost Canvas » et donc celle-ci.
L’intrigue se situe chronologiquement après la guerre contre le dieu Hadès, les derniers tomes de la série-mère. Cependant, de nombreux flashbacks renvoient le lecteur deux siècles auparavant, lors de la dernière guerre des dieux. On retrouve ainsi des personnages qui tiennent la vedette dans les pages de « Saint Seiya Lost Canvas », notamment Alone, l’incarnation d’Hadès d’alors.
Ce spin-off ou séquelle, selon le point de vue, est réalisé intégralement par le créateur de la saga Kurumada… Et voilà le drame. Car soyons honnêtes, si au milieu des années 80 les Chevaliers du Zodiaque ont connu le succès que l’on sait, notamment, dans nos contrées, c’est essentiellement grâce à la série télévisée dont le design était un peu plus élégant que l’œuvre originelle. Les dessins de Kurumada étant… simples. Et comme tous les enfants de mon âge, j’étais fan de la série.
Alors, objectivement, y a-t-il un intérêt intrinsèque à cette série ? Est-ce le poids de la nostalgie, le plaisir de retrouver des idoles jadis vénérées, qui nous poussent à continuer ? Là, en l’occurrence, oui. Car, après les notes d’espoir avec les dessinateurs Okada et Teshigori, le retour du maître Kurumada n’annonce pas une quelconque modification de son style. Les couleurs (oui le manga est entièrement colorisé) ne sont vraiment pas un cadeau et l’intrigue demeure toujours très linéaire et prévisible. Et surtout, surtout, ce ù**$=)** de Seiyar a encore le beau rôle !
Alors quoi ? C’est nul ? Et bien aveuglé sans doute par les larmes du passé, non. On se laisse avoir, on le lit… et on aime. -sigh-